Analyse du style et de la langue de Père riche, père pauvre de Robert T. Kiyosaki
1. Style :
Le style est narratif et accessible, construit autour d’un récit autobiographique simplifié : l’auteur compare les enseignements de son “père pauvre” (son vrai père) et de son “père riche” (le père d’un ami entrepreneur).
Ce procédé donne au livre un style de conte pédagogique, ce qui le rend facile à suivre, même pour les lecteurs non familiers avec la finance.
2. Ton :
Le ton est motivant, direct et conversationnel. Kiyosaki s’adresse au lecteur comme s’il lui parlait face à face, dans une volonté d’inspirer et de réveiller une conscience financière.
Il adopte un ton critique envers les systèmes traditionnels d’éducation et de travail salarié, avec une certaine provocation contrôlée pour inciter à remettre en question les idées reçues.
3. Langue :
La langue est simple, délibérément vulgarisée, souvent répétitive pour marteler certains concepts clés (comme “actif” vs “passif”).
Le vocabulaire est quotidien, avec peu de jargon technique. Lorsqu’il en utilise, il l’explique de manière très claire. Cela rend le livre très accessible à un public large, y compris à ceux qui ne connaissent rien à l’économie.
4. Structure et rythme :
Chaque chapitre repose sur une leçon ou une idée principale, illustrée par une anecdote ou une comparaison entre les deux “pères”.
Le rythme est fluide, avec beaucoup de dialogues, d’exemples concrets et de rappels. C’est un livre qui se lit vite, presque comme un roman.
✅ En résumé :
Père riche, père pauvre est écrit dans une langue simple, fluide et motivante, avec un style narratif clair et pédagogique. L’accent est mis sur la compréhension intuitive plutôt que sur la technicité. C’est une lecture populaire, conçue pour éduquer financièrement un large public, même novice.